posté le 04-02-2009 à 17:57:11

Quech'tiuaua (3 en 1)

Tout d'abord, et avant que vous ne vous ébaudissiez (s'ébaudir au subjonctif présent, ça le fait hein !) devant ma prose de haut vol, n'oubliez pas d'aller d'abord faire un tour ici, parce que - oh étonnement ! - il semble que LTJ soient pris d'une frénésie littéraire où les articles s'enchaînent à un rythme effréné.

 

Or, donc, je contreviens quelque peu à l'ordre des choses et à cette habitude que nous avions pris avec [sd] de publier nos articles en un subtil jeu de dialogue, de provocation / réponse, qui avait fait jusque là tout le sel de ce blog. Mais comme chacun sait, les traditions sont faites pour être bousculées, chamboulées, (et violées, note de [sd]) et l'évènement que j'ai vécu ce week-end est certainement une raison valable d'en faire un article à part entière.

 

Vous devez certainement vous demander ce qui peut bien provoquer un tel séisme dans le monde de l'édition web2.0esque. C'est très simple, nous avons (ma moitié et moi-même) enfin pris nos quartiers dans notre VRAI CHEZ NOUS !

Oui, vous avez bien lu, nous habitons chez nous. Car souvenez vous, depuis plusieurs mois maintenant, notre quotidien était fait de ça ou encore de ça. Aujourd'hui, donc, après cinq mois de travaux (plus ou moins) intensifs, nous voici arrivés chez nous, partis de notre ancien appart, en passant par la case squat chez le beau-père.

Mais ne nous enflammons pas, car les travaux ne sont pas finis, oh là là, non alors ! Il faut encore poser plein de meubles actuellement en fabrication : plans de travail de cuisine, placards de chaudière, de salle de bain, de rangement, mais aussi poser un faux plafond placo dans l'entrée, et pour commencer, installer une porte à la salle de bain. Parce que ce matin, la sortie du bain, c'était un peu ça.

 

Pour l'instant, le plus dur va donc être de planter les piquets de tente dans le parquet, pour pouvoir camper convenablement. Et ça, c'est pas gagné !

 

[vd]

 

 

PS : Pour ceux qui s'intéressent au verbe s'ébaudir (et je sais que [sd] est de ceux-là), je vous renvois à cette excellente page. Mon passage préféré est le plus -que-parfait du subjonctif.

 

 

 

    Alors mon cher [vd], note avant tout que tu nous offres là une nouvelle qui nous ébaudit au plus haut point. Quant à la rupture de rythme, de méthode et de style que tu opères, sache qu'elle est tout à fait de circonstance ; et loin de te morigéner, je décide donc de commenter allègrement et avec légèreté, le front haut, tel un pycnique littéraire, ces belles billevesées pleines de bon sens. Toujours cette volonté inébranlable d'équilibrer la balance, en somme, ou bien de croire que notre mode de rédaction originel n'est pas encore blet !

    Ainsi donc, vous voilà établis ! Quelle heureuse nouvelle. Je serais donc bien accort de te dire que nous sommes disponibles à tout éventuel posage de placo, posure de luminaires muraux, ou encore posement de peintures aux vapeurs enivrantes.

    Mais une fois les travaux terminés, il ne vous faut pas oublier d'habiter les lieux. Ne pas y être : y habiter. C'est dire, prendre vos marques dans ce nouveau lieu, et le remplir de meubles Ikea (je cite la marque ici parce qu'elle nous apporte statistiquement plus de lecteurs ; comme j'aurai pu écrire aussi "Miss france enfin nue !" mais ça n'aurait eu que peu de sens) vous y sentir, finalement, chez vous ; dans les faits, y apporter de l'alcool de la drogue et des putes, vous vautrer à la fois dans le canapé et dans la luxure, et éventuellement faire du commerce de petits roumains afin de pouvoir vous offrir deux beaux ensembles Adidas peau de pêche (comme ceux-ci (qui n'en sont pas, en fait)).

   Point de gags vermoulus supplémentaires bel étalon ! J'ai comme l'impression que le festiblog privé v.3.0. a déjà trouvé ses futurs quartiers ! (D'autres sont tentants aussi, cependant.) A quand une crémaillère publique à portes ouvertes ? Dois-je déjà en publier le flyer dans ces pages ?

 

 

fristaille

(Une idée de thématique pour cette future soirée.)

 

 [sd]

 

    Et pour finir sur une note gaie concernant l' "habiter", je ne dirais rien de plus que ceci : « “Habiter” (wohnen) signifie “être-présent-au-monde-et-à-autrui”. […] Loger n’est pas “habiter”. L’action d’“habiter” possède une dimension existentielle. […] “Habiter” c’est […] construire votre personnalité, déployer votre être dans le monde qui vous environne et auquel vous apportez votre marque et qui devient vôtre. […] C’est parce qu’habiter est le propre des humains […] qu’inhabiter ressemble à un manque, une absence, une contrainte, une souffrance, une impossibilité à être pleinement soi, dans la disponibilité que requiert l’ouverture ». (Thierry Paquot, Philosophe, professeur des universités (IUP-Paris-XII), éditeur de la revue Urbanisme.) On le remercie.

 


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